Le Ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable, NEOBUILD et le Conseil pour le Développement Economique de la Construction (CDEC) ont présenté à l’occasion de la conférence « Living City : urban farming & végétalisation des bâtiments » le 23 mai 2019 la stratégie nationale « Urban Farming Luxembourg ».
Réalisée selon une approche participative et basée sur les résultats de groupes de travail techniques et scientifiques, cette étude stratégique prospective a pour vocation de présenter une série de recommandations permettant de faciliter le développement, l’implémentation et la facilitation de l’urban farming au Grand-Duché du Luxembourg.
L’urban Farming au cœur du développement durable
Sur le plan social et sociétal : l’urban farming peut être un levier multidimensionnel pour créer du lien social, faire (re-)vivre des espaces, servir de lieu de formation, favoriser la réinsertion, l’intégration et améliorer le bien-être des citoyens.
Sur le plan environnemental : Les installations et méthodes agricoles sont souvent développées dans un souci de préservation de la biodiversité et de production écoresponsable. L’urban farming remplit également de nombreuses fonctions écologiques : régulation des microclimats et du climat global de la ville ; amélioration de la percolation des eaux de pluies et d’orages dans le sol et ralentissement de leur écoulement, permettant de prévenir les risques d’inondation ; isolation thermique des bâtiments grâce aux murs et toits végétalisés ; purification de l’air ; préservation de la biodiversité ; etc.
Sur le plan économique : Les effets économiques se font sentir à l’échelle locale, avec une économie stimulée par de nouvelles activités, par le développement de circuits courts, par la création de valeur car les surfaces auparavant inexploitées sont transformées pour produire des aliments de qualité, par une économie plus endogène où la monnaie reste plus longtemps dans le circuit local.